Singapour Etoile FC

Etoile FC Singapour

Fondé en 2010, L'Etoile FC est un club français situé à Singapour.
Deux présidents sont a la tete de ce club : David Ginola et Johan Gouttefangeas (qui est aussi joueur).


Ce club evolue donc en première division de Singapour. (La S-League)
La grande particularité de ce club est qu'il n'est composé que de joueurs Français ou d' origine Française.

En effet la S.League , autorise la présence dans son championnat de 2 clubs " etrangers ".
A condition que ces 2 clubs ne soient composés que de joueurs de meme nationalité.
L'autre club est un club de Pekin (Beijin Guaong) composé que de Chinois.

David Ginola a organisé des matchs de detections. En envoyant des dossiers aux clubs amateurs.
Ainsi les joueurs le souhaitant pouvaient montrer leur capacité.
25 joueurs ont été retenus.

19 h 40, il fait nuit noire et 30,4 °C degrés dans l'enceinte du stade de Queenstown, au centre de l'île de Singapour. La plus française des équipes singapouriennes, l'Etoile FC, qui joue à domicile, est en train d'écrire une page dans l'histoire du foot asiatique : à une journée de la fin du championnat, elle est en tête de la S-League, le championnat local.

Dans les gradins, son jeune président, Johan Gouttefangeas, transpire à peine dans sa chemise rose à manches longues, écharpe en laine Etoile FC autour du cou. Il remarque, ravi, la livraison de la nouvelle mascotte, une étoile bleue tout sourire – seul signe de marketing visible dans le foot singapourien. D'emblée, l'ancien footballeur de 33 ans dont la carrière "n'a jamais vraiment décollé" fixe le niveau de son ambition : "Je m'inspire beaucoup de Jean-Michel Aulas, qui a fait de l'Olympique Lyonnais une entreprise, une machine à gagner de l'argent, et ce qui lui a permis de devenir un grand club sportif", avance-t-il. "C'est mon but."

Johan Gouttefangeas s'est accroché pour pouvoir diriger un club à Singapour et exporter un "savoir-faire français". La cité-Etat n'a son propre championnat que depuis quinze ans et, fait rarissime, a invité trois équipes composées entièrement d'étrangers à intégrer la S-League. L'idée à l'origine était de remonter le niveau local. L'ancien joueur français l'avait retenu lors d'un bref passage dans un club de Singapour, il y a de cela neuf ans.

Après avoir d'abord tenté sans succès de racheter un club, le trentenaire a saisi l'opportunité du départ d'une des équipes étrangères pour créer l'Etoile FC l'an dernier. S'il n'a certainement pas la prestance d'un Jean-Michel Aulas, l'aventure internationale ne l'effraie pas : l'anglais, il le pratique – il a passé une année de collège en pensionnat britannique ; du côté de l'expérience entrepreneuriale, il reste discret, mais il a, comme son modèle, commencé jeune. On remarque qu'il a créé un magasin de téléphonie mobile, et a même importé des articles de merchandising pour les Girondins de Bordeaux. Rien à voir toutefois avec le succès de la Cegid, l'entreprise créée par le jeune Aulas, qui avait eu le nez de se lancer dans l'informatique avant l'heure.

C'est ainsi que Gouttefangeas rassemble deux millions d'euros, fait sélectionner par l'entraîneur Patrick Vallée 23 joueurs qui évoluaient en championnat amateur dans l'Hexagone, avaient parfois quelques matches de Ligue 2 à leur actif, ou pour la moitié d'entre eux étaient tout simplement au chômage. "C'est la crise en France dans le football amateur", explique Flavien Michelini, milieu de terrain de l'Etoile, qui comme tous les joueurs donne à Johan Gouttefangeas du "Président" malgré le faible écart d'âge. "On est venus à Singapour pour se relancer… ou se lancer tout court." Même si les salaires restent "plutôt bas, entre 800 et 3 000 euros", les joueurs sont logés sous les palmiers et l'opportunité se transforme vite en aventure.


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