Devenir capitale mondiale de la recherche

Les ateliers de microélectronique qui ont fait, il y a une dizaine d'années, la fortune de la ville-État ont déménagé en Chine ou au Vietnam. Singapour se rêve désormais en capitale du savoir en Asie. Rien n'est trop beau pour attirer les étrangers. Universités flambant neuves, laboratoires ultramodernes, espaces verts nombreux tant au milieu de la ville qu'autour. Et maintenant des activités de tourisme qui commencent à se développer. Lim Chuan Poh,patron de la Singapore Agency for Science, Technology and Research, installée au cœur du nouveau complexe révolutionnaire de Fusionopolis, et familièrement appelée ici «A*Star», ne mâche pas ses mots. «Nous devons faire mieux que tout le monde parce que nous sommes plus petits que tout le monde», affirme-t-il, fort d'une équipe de 3 000 personnes et d'un budget de 5,4 milliards de dollars de Singapour (3 milliards d'euros) garantis par le gouvernement pour les cinq prochaines années. «Ce que nous voulons, nou...